INTERVIEW. Interrogé par TV Actu, Jean-Baptiste a fait une révélation sur son prétendant Steven. L’agriculteur de L’amour est dans le pré 2025 aurait pu ne jamais le rencontrer.
Lors de son aventure L’amour est dans le pré 2025, Jean-Baptiste a notamment rencontré Steven. Un homme qu’il a préféré à son autre prétendant, David. Pourtant, il aurait pu ne jamais le rencontrer, car à l’origine, il n’avait pas sélectionné sa lettre comme il l’a confié à TV Actu.
TV Actu : Avec Steven, ce n’était pas gagné au départ, car il a fait savoir qu’il ne mangeait pas de viande contrairement à vous et était réticent à l’idée de dormir dans la roulotte. Comment l’avez-vous vécu ?
Steven : C’était un peu dur. J’ai réussi à lui parler un peu quand on avait des petits moments seuls. Je lui expliquais que cette attitude était un peu particulière. Je pense qu’il n’avait jamais vu l’émission et il est arrivé en mode ‘je n’ai pas envie de marcher sur mes principes‘. Je le trouvais un peu dur, j’étais un peu surpris. Je me suis dit que l’adaptation allait être difficile. Les doutes sont arrivés direct après. Je me demandais comment il allait s’adapter à ma vie, mais aussi avec mes amis. Ce n’est pas un gros fêtard et moi je suis entouré de gens qui aiment faire la fête.
Que lui avez-vous dit pour qu’il change de comportement ?
De peut-être s’adoucir. J’ai compris qu’il n’avait jamais vu l’émission. Je ne sais même pas si avant de venir, il l’a regardée comme moi je l’ai fait, car moi aussi, je n’avais pas trop vu l’émission. Quand j’ai passé l’entretien psy, on m’avait dit qu’il fallait que je regarde la saison 19 pour savoir dans quoi je me lançais. Heureusement que je l’ai fait d’ailleurs, et j’ai trouvé ça bien. C’est ce qui m’a conforté pour le faire je pense, parce que j’avais encore des peurs à ce moment-là. Et en voyant la finalité, le montage et la fin de l’histoire, j’ai trouvé que c’était plutôt beau. Mais comme Steven n’a pas vu l’émission, il était assez fermé. Donc je lui ai dit : ‘Tu sais, je comprends que tu n’aimes pas la roulotte, mais c’est quelque chose qui me tient à cœur et je pense que ce serait cool que tu essayes. Et si tu n’aimes pas, ce n’est pas grave, reviens. Mais au moins essaye.’ Je suis quelqu’un qui aime tout tenter et barouder. Si de base, tu ne veux pas essayer ça, ça va être compliqué. Et je pense qu’il a compris, c’était quelqu’un qui acceptait le dialogue.
C’est à cause de cela que vous ne vous souveniez pas de lui alors que vous aviez discuté sur une application de rencontres ?
Non, on n’était pas allés aussi loin, on avait très peu échangé je pense. Je n’avais vraiment pas de souvenirs, mais lui je l’ai marqué. En plus, ça s’était passé il y a trois ans, donc il faut s’en souvenir.
Pour quelle raison êtes-vous passé outre ces détails ?
Parce qu’il avait insisté. Honnêtement, la lettre, je ne l’avais pas sélectionnée plus que ça. Mais la production m’a dit que c’était un profil intéressant. Quand j’ai lu en effet qu’on s’était déjà écrit, j’ai eu de la curiosité. Je me suis dit que j’allais quand même le rencontrer. Mais je n’ai pas eu de coup de coeur avec la lettre. C’était lors de notre rencontre, ça a été une évidence.
Pensiez-vous qu’il aurait pu s’adapter à la vie à la ferme ?
Dans sa tête, oui, mais dans les faits, c’est compliqué. Je dis ça, parce que je connais cette situation. Ma mère est une citadine et elle a épousé mon père. Ils sont très amoureux. Par amour, elle a supporté plein de choses, mais comme on dit : “supporter”. Je ne sais pas si elle aime cette vie. Et moi, je n’ai pas envie d’infliger ça à quelqu’un. Il faut aimer la vie ici et s’y projeter. Et il a été assez rapide. Je trouve qu’il y a un léger décalage au niveau de la rencontre entre les candidats et les prétendants. Eux doivent se dire : “C’est bon.” Mais nous, on les découvre. Même si on a fait notre choix à la fin, il faut quand même laisser du temps pour découvrir quelqu’un. Et j’avoue qu’il est allé vite et ça m’a fait peur. Pour moi, l’amour c’est un équilibre. Il faut aller au même niveau. S’il y en a un qui va plus vite, c’est super compliqué.
Que s’est-il passé une fois les caméras parties ?
On est restés quanrante-huit heures ensemble après. La première journée, j’ai eu besoin de calme et je pense que lui aussi. On avait besoin de se retrouver un petit peu seuls, donc on s’est laissés un peu. On s’est retrouvés le soir et on a pu commencer à apprendre à vraiment se connaître, à parler de choses assez profondes qu’on n’avait pas pu aborder devant les caméras. On s’est quand même rapprochés. Après, il est parti et il m’a dit qu’il reviendrait dès que possible. Une semaine après, il devait revenir pour trois jours à l’origine, mais il m’a dit qu’il avait la possibilité de rester douze jours. J’ai dit oui, mais je ne me suis pas rendu compte que douze jours, ça pouvait être très vite très envahissant quand on ne connaît pas quelqu’un. Ça m’a fait peur.
Ça a été le déclic ?
Un peu. Il est revenu et au bout de vingt-quatre heures, il me trouvait plus distant parce que j’avais besoin un peu de mon espace. J’ai essayé de lui expliquer, mais j’ai vu qu’il voyait ça comme un rejet. C’était hyper gênant. Il m’a dit qu’il rentrait sur Paris et qu’on se reverrait plus tard, mais j’avais l’impression qu’il m’en voulait. Je lui demandais juste un peu de temps.
