INTERVIEW. Laurent et Laurence filent toujours le parfait amour, pour le plus grand plaisir du public. Et les deux candidats de L’amour est dans le pré 2025 ont déjà de beaux projets comme l’agriculteur l’a confié à TV Actu.
Belle nouvelle. Lundi 24 novembre, M6 a diffusé la première partie du bilan de L’amour est dans le pré 2025. Laurent est venu… accompagné de Laurence. Les deux candidats sont en effet toujours en couple. Interrogé par TV Actu, l’Ardéchois de 58 ans est revenu sur leur histoire.
TV Actu : Entre Laurence et vous, cela a été une évidence. Qu’est-ce qui vous a plu chez elle ?
Laurent : Dès son arrivée à la ferme, on le voit, elle donne un coup de main à la cuisine. Elle m’aide à faire les huîtres gratinées. Et elle essaie de faire une chantilly, mais la pauvre est perturbée par les caméras, donc ça finit en beurre. C’est très rigolo. On ne l’a pas jeté, on a déjeuné avec. Et elle a cette politesse, cette classe. Un dimanche matin, on est allés manger avec deux couples d’amis. A un moment, je pars en interview avec la production et quand je reviens, je vois que Laurence s’est déplacée sur la table des gens qu’elle ne connaissait pas pour leur parler. Et la question à mon fils Guillaume, quand on boit l’apéro, elle a été très adroite et très courageuse de faire ça. De lui poser la question : “Et toi Guillaume, qu’est-ce que ça te fait de voir une femme dans la maison de ta maman ?” On ne voit pas les deux phrases d’avant, mais c’est amené de façon très bien. Évidemment, on est tous les trois un peu dans la tristesse, parce qu’on en vient dans des souvenirs émouvants. Mais j’ai trouvé ça très habile.
Comment a-t-elle vécu le comportement de Françoise de son côté ?
Ce qu’elle dit aujourd’hui, c’est qu’elle ne s’est pas rendue compte de cette agressivité qu’elle avait. Je peux le comprendre, chacun est à sa place, on ne regarde pas forcément l’autre. Tu te dévoiles toi, mais tu n’es pas dans le jugement de l’autre. Et après, en ayant vu les images, elle dit que Françoise s’est tiré une balle dans le pied en arrivant.
Y a-t-il des moments de votre aventure pas vus à la télé qui vous ont marqué ?
Il y en a plein. Par exemple, j’ai emmené Laurence à l’endroit où j’ai tourné mon portrait et j’étais vraiment dans la séduction. Et quand elle a vu où on allait, elle était dans l’émotion. C’est un très bon moment. Il y a aussi eu des repas au restaurant, ou des moments chez elle. A un moment, on est assis face à la Garonne, on est filmés de dos et je lui mets la main dans les cheveux. Les téléspectateurs ne l’ont pas vu, mais ce sont des souvenirs qui restent en tête. J’ai plein de souvenirs forts. J’ai cette capacité à avoir une bonne mémoire, donc je revis l’année.
Pensiez-vous pouvoir retomber amoureux comme ça ?
Rencontrer quelqu’un, je ne l’avais pas occulté puisque, de toute façon, si j’ai fait ça, c’est que j’avais envie. C’est bien moi qui me suis inscrit, mais vivre ça aussi fort, non.
Que vous ont dit vos enfants à la suite de leur rencontre avec elle ?
Guillaume m’a dit que c’était vraiment une belle personne. Camille a pensé la même chose après l’avoir rencontrée… Je ne pouvais pas mieux espérer.
Et comment s’est passée la rencontre avec ses enfants à elle ?
Je les ai vus plusieurs fois. Et Théo a eu son opération de l’épaule, je l’ai appelé. Ils viennent passer Noël chez moi, avec Laurence et sa famille. Tout s’aligne. Ça va être notre premier Noël ensemble, on en a encore parlé ce week-end.
Lors du bilan, on peut voir que Laurence préfère prendre son temps avant de déménager. Cela vous a-t-il inquiété ?
Ça ne m’a pas inquiété. Ce que j’ai très vite compris, c’est qu’elle adore son métier. C’est comme une famille et elle a besoin de faire les choses proprement. Et tout de suite, je lui ai dit : ‘Prenons notre temps, il y a cette distance, mais on le sait.’ On n’est pas des enfants. Je ne voulais pas la presser. C’est sûr que ce n’est pas une situation facile, il y a cette distance. On se voit les weekends, mais ça passe très vite. Elle est quand même venue un mois cet été. Et juin, c’est dans 6 mois. Je ne suis pas inquiet là-dessus. On s’appelle quatre fois par jour, en plus des textos et des visios.
Appréhendez-vous cette vie à deux ?
Pas du tout. Le câlin du matin, ou se prendre dans les bras à table ou sur le canapé, on se met la main l’un sur l’autre, c’est important pour moi. Ce côté tactile.
On peut voir que certains candidats sont harcelés sur les réseaux sociaux. Est-ce votre cas et si oui, comment le vivez-vous ?
Je ne vais pas sur les réseaux sociaux, on m’a briefé là-dessus. Je regarde les images qui passent, mais je ne vais pas voir les commentaires. J’ai dit à mon entourage que je ne voulais pas savoir les mauvaises choses me concernant. Les gens ne savent rien de l’histoire, ils n’en ont vu qu’une partie. C’est gratuit de juger les gens. On a la chance que ça fonctionne entre nous et qu’on soit là l’un pour l’autre. Mais pour les autres candidats qui sont malheureusement seuls, ça peut être violent pour eux. Il ne faut pas tomber là-dedans. Il faut savoir prendre de la distance, prendre du recul. Est-ce que c’est l’âge qui fait ça ? Je ne sais pas. Il me semble que c’est plus difficile pour les plus jeunes.
Hormis l’emménagement, quels sont vos autres projets avec Laurence ?
Je le disais dans mon portrait. La maison est grande, donc on a la volonté de faire un gîte. On en parle avec Laurence, on le fera à terme. Quand elle a regardé mon portrait, elle l’a vraiment décrypté. Chaque mot avait presque un sens. Elle a bien analysé ce que je renvoyais comme image. Elle a quand même pris du temps pour écrire.
Qu’est-ce qui l’a fait hésiter ?
Le côté télé. Pour les prétendant(e)s comme pour nous, il faut beaucoup de courage quand même pour participer. Et nous, quand on est pris, on sait qu’on va au bout de l’aventure. Les prétendant(e)s se demandent si leur lettre va passer, si ils ou elles seront sélectionnés. Il y a beaucoup d’étapes et ça peut être violent aussi.