INTERVIEW. Triste nouvelle pour Léo : ce samedi 13 décembre 2025, le Lillois de 24 ans a été éliminé de la saison 13 de la Star Academy lors du prime spécial tournée sur TF1. Pour Télé-Loisirs, le candidat est revenu sur les coulisses de cette aventure pas comme les autres.
La compétition se poursuit dans la Star Academy. Depuis près de deux mois, les téléspectateurs de TF1 assistent chaque samedi à un show endiablé concocté par la promotion 2025 du célèbre télé-crochet, toujours incarné par Nikos Aliagas. Ce samedi 13 décembre se tenait un prime plus important que les précédents. À l’issue de la soirée, nous avons découvert qui des 10 candidats encore en lice allait pouvoir participer à la tournée qui débutera le 27 février prochain. Parmi les 7 élèves soumis aux votes de téléspectateurs, un seul a été évincé : il s’agit de Léo. Le Lillois de 24 ans ne sillonnera donc pas les routes de France aux côtés de ses camarades. Dans un entretien à Télé-Loisirs, après avoir évoqué ses vrais liens avec Jeanne, le jeune homme a notamment confié ses envies pour la suite.
Pas vu à la télé dans Star Academy 2025 : Léo dévoile ce qu’il a dit aux élèves après son élimination
Télé-Loisirs : Le retour à la vie normale n’est jamais évident. Qu’avez-vous ressenti en rallumant votre téléphone et en découvrant les messages accumulés ?
Léo : C’était chelou ! J’avais un peu oublié comment m’en servir pendant les premières minutes. [Il rit.] Dès que je l’ai allumé, il a commencé à vibrer dans tous les sens. Les notifications se sont accumulées. En allant sur Instagram, j’ai conscientisé ce que je venais de vivre en passant de quelques abonnés à plusieurs milliers [plus de 124 000 followers, NDLR]. Certaines personnes ont créé des comptes fans – même si je n’aime pas ce terme – avec des vidéos de mon aventure. C’est hallucinant.
Y en a-t-il certains qui vous ont particulièrement touché ou surpris ?
Le mot qui m’a peut-être le plus marqué, c’est celui de Zaoui avec qui j’avais partagé un duo sur Hit sale lors d’un prime. Il m’avait envoyé un message juste après notre prestation. J’ai donc pu reparler avec lui dans la foulée. J’ai également reçu des messages de soutien de la part des professeurs. J’essaye de tous les lire, mais c’est un peu compliqué pour l’instant. Je suis tellement reconnaissant de vivre ça. Je me sens entouré, c’est rassurant et ça met du baume au cœur.
Que vous êtes vous dit avec les autres élèves au moment de vous dire au revoir sur le plateau ?
Personne ne réalisait ce qui se passait. Je leur ai simplement dit de profiter et de ne rien lâcher. Il y a tellement de gens qui rêvent d’être à notre place, qu’il est important de se rendre compte de notre chance. Même si ça peut être dur, il faut se donner à fond. C’est dans ces moments-là qu’on grandit et qu’on s’améliore. Il faut rendre honneur à ceux qui auraient voulu vivre cette aventure. J’ai également insisté sur le fait de ne pas se reposer que sur la perspective de la tournée. Ils doivent continuer à travailler jusqu’à la finale.
“C’est un rêve d’y participer” : Léo (Star Academy) pourrait-il rejoindre les autres élèves sur la tournée 2026 ?
Vous partez aux portes de la tournée et on imagine votre frustration. Certains évoquent la possibilité d’un prime de repêchage, comme l’an dernier avec Emma. Comment percevez-vous cette éventualité ?
J’ai très envie que cela arrive pour avoir une chance d’intégrer la tournée. C’est un rêve d’y participer. Cependant, je préfère ne pas penser à cette possibilité pour ne pas être déçu si ça n’arrive pas. Je me concentre que sur ce qui est concret. En attendant, je vais continuer à travailler sur ma musique.
Certains candidats repartent avec un objet du château. Est-ce votre cas ?
J’aurais aimé repartir avec un des sèche-cheveux, l’aspirateur ou même le frigo, mais on a tellement été pressés la veille du prime. Même ma lettre est nulle. [Il rit] J’en avais écrit des mieux lors des précédentes nominations… J’ai tout de même ramené les pancartes du public, un déodorant qu’on partageait avec les autres garçons – qui ne doivent plus en avoir du coup – et le jean de Victor que je porte actuellement.
Quel a été le défi le plus difficile à relever, que ce soit sur scène lors des primes ou dans le travail quotidien avec les professeurs ?
J’ai dû apprendre à lâcher prise et à ne pas me juger. C’est dur de le conscientiser car on est filmé H24 et même nos échecs sont diffusés. Les premiers cours de danse étaient compliqués car je m’affichais devant la France entière à cause de mon niveau. Globalement, je savais que j’avais un retard académique sur la plupart des matières et que je n’étais pas l’élève avec les meilleures techniques. J’avais donc tout à prouver et ma marge de progression était grande. Je suis content que mes efforts aient été reconnus par les élèves, le corps professoral mais surtout le public sur les réseaux sociaux.