Skip to content

“Il est parti trois mois plus tard” : Jean-Luc Reichmann raconte un souvenir émouvant avec son fils et Alain Bashung dans Les 12 coups de midi

  •  

Jean-Luc Reichmann présentait ce dimanche 30 novembre un nouveau numéro des 12 coups de midi sur TF1. Au détour d’une question musicale, l’animateur a raconté sa rencontre avec son fils et Alain Bashung seulement trois mois avant sa mort.

La chanson Madame rêve d’Alain Bashung faisait partie ce dimanche 30 novembre des propositions possibles de réponse à une question musicale posée dans Les 12 coups de midi sur TF1. L’évocation de ce morceau a rappelé un tendre souvenir au présentateur du jeu. “Mon fils aîné, pour la Fête des pères, me dit : ‘Papa, dimanche je t’invite.’ Et je ne savais pas où il allait m’amener”, s’est remémoré Jean-Luc Reichmann. “Il m’a amené à l’Olympia, et c’était Monsieur Alain Bashung”, a poursuivi, avec des étoiles encore plein les yeux, le père de Léo, son fils aîné. Comme l’a rappelé l’animateur, à l’époque, le chanteur “était malade” et déjà “à la fin de sa vie”.

Ce touchant souvenir de Jean-Luc Reichmann et son fils avec Alain Bashung quelques mois avant sa mort

“On est allés dans les loges après, je l’ai salué et il m’a dit : ‘Je te regarde, (…) tu nous fais du bien chaque midi, tu me fais ne pas penser. (…) Tu fais du bien aux gens qui en ont besoin’”, a confié le père de six enfants. “Il est parti trois mois plus tard”, a-t-il conclu, visiblement toujours très ému. Alain Bashung s’est éteint le 14 mars 2009, à l’âge de 61 ans, des suites d’un cancer du poumon. Deux semaines plus tôt, le 28 février, il s’était rendu aux Victoires de la musique, cérémonie lors de laquelle il avait reçu plusieurs trophées. “Je voudrais vous remercier… Vous m’avez beaucoup aidé et vous m’avez donné beaucoup d’amour…”, avait-il déclaré. “Un jour, je sourirai moins, jusqu’au jour où je ne sourirai plus. Un jour je parlerai moins, jusqu’au jour où je ne parlerai plus”, chantait-il encore le soir-même dans Résidents de la République. Des paroles qui ont malheureusement pris tout leur sens à l’annonce de sa mort deux semaines plus tard.

Dix ans après la mort d’Alain Bashung, sa veuve, Chloé Mons, avait raconté les coulisses de cette soirée très particulière et difficile dans une interview accordée à Paris Match“On marchait sur des oeufs”, avait-elle expliqué. “Le jour même, on ne savait pas s’il allait pouvoir monter sur scène, s’il allait pouvoir chanter… Je retenais mon souffle tellement j’avais peur qu’il ne puisse pas aller au bout de sa chanson”, s’était-elle souvenue.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *