Coup de théâtre dans Demain nous appartient ! Jack et Lizzie n’ont pas le même père biologique. Mais est-il possible que des jumeaux aient des pères différents ?
Rien ne sera plus jamais comme avant dans Demain nous appartient !
Il y a quelques jours, Clément (Robinson Stévenin) et Théophile (Kamel Isker), deux amis inséparables, débarquaient sous le soleil de Sète afin de faire la connaissance des jumeaux Roussel. Après dix-sept ans d’absence, Clément souhaitait en effet apprendre à connaître ses enfants, Jack (Dimitri Fouque) et Lizzie (Juliette Mabilat).
Si les débuts ont été un peu compliqués, les jumeaux Roussel se sont rapidement attachés à ce père qui a manqué à leur vie.
Mais comme toujours dans Demain nous appartient, rien ne se déroule jamais comme prévu. Si Clément est bien le père de Jack, il n’est en revanche pas celui de Lizzie. En réalité, c’est Théophile qui est le véritable père de la jeune femme. Audrey a en effet eu une liaison avec le meilleur ami de Clément à une période difficile de leur relation. Jack et Lizzie ont donc bel et bien des pères différents.
Est-il possible que des jumeaux aient des pères différents ?
S’il s’agit d’un événement rare, il est tout à fait possible de donner naissance à des jumeaux issus de deux pères différents. C’est ce que l’on appelle la superfécondation hétéropaternelle.
Selon un article du journal Le Monde, une superfécondation hétéropaternelle est un “phénomène au cours duquel un second ovocyte est expulsé lors d’un même cycle menstruel. Si pendant ce laps de temps une femme a des rapports sexuels avec deux hommes différents, il est possible qu’un spermatozoïde provenant de chaque partenaire sexuel féconde un ovocyte, avec pour conséquence une grossesse gémellaire. Cela est possible car les gamètes mâles peuvent survivre jusqu’à cinq jours dans les voies génitales féminines. Dans ce cas, les jumeaux dizygotes proviennent donc de deux ovocytes fécondés par des spermatozoïdes ne provenant pas du même géniteur“.
Pour bien comprendre la rareté du phénomène, en 2021, seuls 19 cas avérés de superfécondation hétéropaternelle avaient été recensés dans la littérature médicale, le premier datant de 1810.
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