Tandis que Stéphane Plaza a récemment été condamné pour des violences conjugales, son réseau d’agences immobilières subit de plein fouet les répercussions de cette affaire. Pour tenter de calmer la colère des franchisés, une solution vient d’être proposée par la direction.
Ex-animateur préféré des Français, Stéphane Plaza a été reconnu coupable de violences sur une ancienne compagne. Condamné à 12 mois de prison avec sursis le 18 février dernier, il a été écarté par le groupe M6, qui a arrêté la diffusion de ses émissions, et n’intervient plus sur RTL. Mais au-delà de sa carrière médiatique, ce sont les 568 agences immobilières qui portent son nom qui se retrouvent en difficulté. D’après BFMTV, Stéphane Plaza aurait tenté de rassurer ses franchisés en les appelant personnellement après sa condamnation, assurant qu’il serait blanchi. Mais cela n’a pas suffi à apaiser les tensions. Rapidement, une option plus radicale a été envisagée : modifier le nom du réseau pour qu’il ne fasse plus référence à l’animateur.
Stéphane Plaza condamné : ses franchisés autorisés à changer de nom
Ce jeudi 17 avril, Gilles Charron, président de Stéphane Plaza France, a réuni l’ensemble du réseau en visioconférence. Selon La Provence, il a proposé aux franchisés qui le souhaitent de rebaptiser leur agence. Le nom “6e Avenue, l’immobilier par M6” pourra désormais être utilisé par ceux qui souhaitent prendre leurs distances avec la marque d’origine.
Une annonce très attendue qui intervient après plusieurs semaines de réflexion. Différentes options étaient à l’étude pour apaiser les tensions : relooking des agences avec des couleurs plus chaleureuses, modification partielle du nom (comme “Pllaza”), voire abandon complet de l’identité actuelle. Plus d’une dizaine de franchisés a déjà choisi de quitter le réseau, refusant toute association avec l’affaire. Certains l’ont fait sans verser la redevance contractuelle, ce qui a récemment conduit le groupe à les assigner devant le Tribunal de Commerce. Reste à savoir si cette possibilité de changer de nom suffira à restaurer l’image du réseau, désormais terni par les démêlés judiciaires de son fondateur.